La Tranquillité


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

La Tranquillité
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Marcel Proust

3 participants

Aller en bas

Marcel Proust Empty Marcel Proust

Message par Olia Ven 18 Nov - 14:49


Bienvenue du côté de chez Proust




Le 14 novembre 1913, Marcel Proust publie à compte d'auteur Du côté de chez Swann.
L'écrivain ajoutera six tomes à ce livre hors du commun pour en faire le roman le plus long et l'un des plus beaux de la langue française sous le titre À la recherche du temps perdu. Au total, 17 ans de travail acharné.
Marcel Proust Proust

Dilettante cherche éditeur compréhensif


Tout commence par une déconvenue : en 1909, l'éditeur Alfred Vallette refuse le manuscrit Contre Sainte-Beuve. Marcel Proust reprend son texte et par retouches et additions successives en fait un roman, d'abord intitulé : Les intermittences du coeur, Le temps perdu, puis Du côté de chez Swann, À la recherche du temps perdu.
«Je suis peut-être bouché à l'émeri, mais je ne puis comprendre qu'un monsieur puisse employer trente pages à décrire comment il se tourne et se retourne dans son lit avant de trouver le sommeil !» C'est ainsi que le directeur de la maison d'édition Ollendorf justifie son refus de publier en 1913 la première partie de Du côté de chez Swann. Et il ne sera pas le seul à reculer devant ce manuscrit indéchiffrable, sans chapitre ni alinéa, couvert de ratures et à la taille totalement démesurée !
Les lecteurs professionnels de chez Fasquelle, éditeur de Gustave Flaubert et Émile Zola, s'arrachent eux aussi les cheveux : «Au bout de sept cent douze pages de ce manuscrit [...], après d'infinies désolations d'être noyé dans d'insondables développements et de crispantes impatiences de ne pouvoir jamais remonter à la surface, on n'a aucune, aucune notion de ce dont il s'agit. Qu'est-ce que tout cela vient faire ? Qu'est-ce que tout cela signifie ? Où tout cela veut-il mener ? Impossible d'en rien savoir ! Impossible d'en pouvoir rien dire !»
Arrivé chez Gallimard, toute jeune maison d'édition, le document est encore dédaigné «pour son énormité et pour la réputation de snob qu'a Proust». On dit même que le comité de lecture, présidé par André Gide (il en restera honteux à vie), se serait contenté de parcourir quelques passages de cette montagne de pages compactes avant d'opter pour un rejet définitif.
Finalement, Proust parvient à être publié chez Bernard Grasset mais à la condition... de payer lui-même les frais d'édition ! Il doit donc puiser dans sa fortune personnelle, fruit d'un héritage bienvenu, pour faire paraître son texte à compte d'auteur, le 14 novembre 1913. Le public reconnaîtra néanmoins son talent après les articles enthousiastes de Paul Souday et Henri Ghéon, critiques aujourd'hui oubliés. Le prix Goncourt consacrera enfin l'auteur en 1919 en récompensant À l'ombre des jeunes filles en fleurs (NRF, 1918).

Un pique-assiette nommé Marcel


Marcel Proust Proust12
Il est vrai que ce moustachu toujours tiré à quatre épingles inspire peu confiance : fils d'un brillant professeur de médecine catholique et d'une Alsacienne juive qu'il adore, le jeune Proust se console d'un asthme douloureux par la fréquentation assidue des salons, se créant ainsi une réputation de dilettante amplifiée par son célibat d'homosexuel.
Certes, il écrit : des nouvelles, des articles, des pastiches et même un roman (Jean Santeuil,resté inachevé, sera publié en 1952). Mais il passe surtout pour un snob, habile à circuler avec familiarité dans les fêtes organisées par la haute société.
Il en profite pour observer sans complaisance cette aristocratie qu'il peindra avec mordant dans sa Recherche, où les lieux et les personnages se cachent derrière des pseudonymes : Balbec pour Cabourg, Combraypour Illiers (Eure-et-Loir)...
17 ans + 75 brouillons + 13 volumes + 200 personnages = 3.000 pages
Les quatorze années consacrées à la rédaction de La Recherche ne parviendront pas à changer l'image de dandy et d'amateur collée à Proust : cette œuvre n'a-t-elle pas pour héros un mondain frivole et désœuvré, uniquement sensible aux affres de l'amour, de la jalousie et du temps qui passe ?
Proust a pourtant abandonné la bonne société pour s'enfermer dans son appartement du boulevard Haussmann aux murs couverts de plaques de liège pour atténuer les bruits de la rue. Souffrant, il ne quitte guère son lit où il aligne inlassablement les phrases, la plus longue ne faisant pas moins de 414 mots !
Épuisé par la maladie et le travail, Marcel Proust meurt le 18 novembre 1922 sans avoir pu contempler la réalisation totale de sa «cathédrale» de l'écriture, premier roman moderne bâti comme une véritable symphonie.
Devenue un monument de la littérature, l'œuvre passe pour interminable et difficile d'accès. Mais La Recherche du temps perdu, qui fait si peur aux néophytes, n'est-elle pas en fait que le reflet de la complexité de la vie-même ? Il ne faut pas hésiter à picorer dans les pages pour aller à la rencontre de ces personnages d'une autre époque qui nous ressemblent tant. À vous de retrouver le temps perdu !
Olia
Olia
Administratrice - Fondatrice


https://la-tranquillite.1fr1.net/

Revenir en haut Aller en bas

Marcel Proust Empty Re: Marcel Proust

Message par poledance Sam 14 Déc - 8:54

Merci ma petite olia . I love you
poledance
poledance


Revenir en haut Aller en bas

Marcel Proust Empty l'accent Provençal

Message par Simone Lun 6 Fév - 17:46



Marcel Proust Mwb4d6

Marcel Proust Nsyf9z


L'accent

Naître dans le midi
Et sans l’avoir choisi,
Ce coin de paradis,
Des Français, fait l’envie.

La mer et le soleil
C’est un vrais don du ciel
Et presque un héritage
Qu’on reçoit sans partage.

Oui mais voilà,
Au dessus de tout ça
On a reçu aussi
Cet accent du Midi.

Dés que l’on parle
Et que l’on dit « Maman »
C’est le chant des cigales ;
On le dit en traînent.

Dépassant nos frontières
J’ai connu Orléans ;
Je n’étais pas bergère
Mais j’amenais l’accent.

Etonnée qu’ils étaient
De m’entendre parler,
Je songeais il est vrai
A m’en débarrasser.

Et durant ces années
Ainsi bien entouré
L’accent tout doucement,
S’endormis lentement.

Aussitôt envolé
On allait le chercher
Avec quelques bons mots
Plus ou moins rigolo.

Et puis j’ai retrouvé,
Après bien des années
Cet endroit que jamais
Pour ne plus le quitter.

Mais tout a bien changé,
Je n’ai plus retrouvé,
Même chez les amis,
Cet accent du Midi

Avec les industries
Entourant le village,
C’est l’accent de Paris
Qui prend son avantage .

A présent, c’est fini !
Je m’en irai aussi.
Mais pour quelques années
J’entend bien le .garder !
Simone
Simone


Revenir en haut Aller en bas

Marcel Proust Empty j'écris trés fort

Message par Simone Lun 6 Fév - 17:48

J'
écris tout fort

j'écris
en silence
je crie
dans l'indifférence
pour ceux qui sont sans voix
pour ceux qui sont sans toit
j'écris
pour les nouveaux-nés
qu'on tue ou qu'on laisse à l'abandon
parce qu'ils sont filles et garçons
pour les enfants
qui ne vont pas à l'école
parce qu'ils travaillent ou qu'on les viole
exploités par des escrocs
ou prostitués par des maquereaux

j'écris
pour ceux qui sont sans emploi
et qui n'en trouveront pas
pour les femmes que l'on bat
et celles qu'on jette sur le trottoir
qui vivent dans le désespoir
j'écris
faute de ne pouvoir crier
ma révolte face à la justice
celle qui s'impose
celle qu'on trafique
celle des juges fantoches
celle des policiers qui tabassent
et qui mettent des gens en prison
sans procès ni raison

j'écris
pour ceux qu'on torture
parce qu'ils revendiquent
parce qu'ils critiquent
j'écris
pour tous ceux qu'on méprise
et qui ne peuvent se défendre
pour ceux qui meurent dans l'oubli
dans les souffrances
celles de la faim ou de la maladie
j'écris
pour les victimes de la guerre
pour les réfugiés qui ont tout perdu
pour dénoncer les gouvernements
qui se ferment les yeux et qui laissent faire
parce que ces iniquités font bien leur affaire

j'écris
parce que j'ai honte
de ce que je suis
parce que j'ai honte
de l'époque où je vis
j'écris
pour ne pas me taire
je crie
pour ne pas être complice
en silence
j'écris tout fort
Simone
Simone


Revenir en haut Aller en bas

Marcel Proust Empty poésies

Message par Simone Mar 7 Fév - 16:57


Marcel Proust 4w3a3l

Février

Le soleil maintenant allonge son parcours;
L'aube plus tôt sourit aux bois impénétrables;
Mais l'air est toujours vif, l'autan rugit toujours
Parmi les rameaux nus et glacés des érables.
L'avalanche sans fin croule du ciel blafard;
Nos toits tremblent au choc incessant des tempêtes.
Cependant à travers bise, neige, brouillard,
Nous formons de nos jours une chaîne de fêtes.
Et tous les rudes sports d'hiver battent leur plein
Au milieu de clameurs follement triomphales;
Sur des flots dont le gel fit un cirque opalin
Les grands trotteurs fumants distancent les rafales.
Sur le ring ou l'étang par le vent balayé
Le gai patineur file ou tourne à perdre haleine.
Le sourire à la lèvre et la raquette au pied,
Des couples d'amoureux cheminent dans la plaine.
Par un souffle inconnu chacun est emporté.
Dans tous les yeux le feu du plaisir étincelle;
Et dans le bourg naissant comme dans la cité
Le bruyant Carnaval agite sa crécelle.
Les hôtels sont bondés de lointains visiteurs.
Maint pierrot dans la rue étale sa grimace.
La nuit, torches aux poings, les fougueux raquetteurs
S'élancent à l'assaut des grands palais de glace.
A d'émouvants tournois la multitude accourt.
Tout le peuple s'ébat, tout le peuple festoie,
Car, puisque Février est le mois le plus court,
Il voudrait s'y griser de la plus longue joie.
William Chapman.

Marcel Proust E5i1no


===
Marcel Proust 613u4m


Le petit chat poème de Edmond Rostand
Le petit chat


C'est un petit chat noir effronté comme un page,
Je le laisse jouer sur ma table souvent.
Quelquefois il s'assied sans faire de tapage,
On dirait un joli presse-papier vivant.
Rien en lui, pas un poil de son velours ne bouge;
Longtemps, il reste là, noir sur un feuillet blanc,
A ces minets tirant leur langue de drap rouge,
Qu'on fait pour essuyer les plumes, ressemblant.
Quand il s'amuse,
Il est extrêmement comique,
Pataud et gracieux, tel un ourson drôlet.
Souvent je m'accroupis pour suivre sa mimique
Quand on met devant lui la soucoupe de lait.
Tout d'abord de son nez délicat il le flaire,
La frôle, puis, à coups de langue très petits,
Il le happe; et dès lors il est à son affaire
Et l’on entend, pendant qu'il boit, un clapotis.
Il boit, bougeant la queue et sans faire une pause,
Et ne relève enfin son joli museau plat
Que lorsqu'il a passé sa langue rêche et rose
Partout, bien proprement débarbouillé le plat.
Alors il se pourlèche un moment les moustaches,
Avec l'air étonné d'avoir déjà fini.
Et comme il s'aperçoit qu'il s'est fait quelques taches,
Il se lisse à nouveau, lustre son poil terni.
Ses yeux jaunes et bleus sont comme deux agates;
Il les ferme à demi, parfois, en reniflant,
Se renverse, ayant pris son museau dans ses pattes,
Avec des airs de tigre étendu sur le flanc.


Edmond Rostand.

====

Marcel Proust V02e5l

Le Chat

Dans ma cervelle se promène,
Ainsi qu'en son appartement,
Un beau chat, fort, doux et charmant.
Quand il miaule, on l'entend à peine,
Tant son timbre est tendre et discret;
Mais que sa voix s'apaise ou gronde,
Elle est toujours riche et profonde.
C'est là son charme et son secret.
Cette voix, qui perle et qui filtre
Dans mon fonds le plus ténébreux,
Me remplit comme un vers nombreux
Et me réjouit comme un philtre.
Elle endort les plus cruels maux
Et contient toutes les extases;
Pour dire les plus longues phrases,
Elle n'a plus besoin de mots.
Non, il n'est pas d'archet qui morde
Sur mon coeur, parfait instrument,
Et fasse plus royalement
Chanter sa plus vibrante corde,
Que ta voix, chat mystérieux,
Chat séraphique, chat étrange,
En qui tout est, comme en un ange,
Aussi subtil qu'harmonieux !

Charles Baudelaire.












Simone
Simone


Revenir en haut Aller en bas

Marcel Proust Empty petits contes

Message par Simone Jeu 9 Fév - 17:13

CONTACT
LA RENARDE ET LA FEE


Marcel Proust Kv7iyp



Il était une fois une petite fée qui avait trouvé refuge dans la fourrure épaisse et douce d'une petite renarde.

Elles gambadaient joyeuses et complices parmi les fougères dans les bois de châtaigniers du haut Vallespir.

Cet espace était leur royaume, la fée murmurait à l oreille de son amie, qui elles devaient rencontrer, et de qui elles devaient se méfier car les bois étaient souvent envahis par de vilains drôles armés de canons qui crachaient le feu.

La fée conduisit souvent la renarde vers les amis des animaux  et des fées qui habitaient de drôles maisons en forme de champignons.   Ces rencontres étaient festives et joyeuses comme il se doit entre être intelligeant, humain ou animal.

Mais un jour terrible un vilain, plus vilain que les autres de son bâton de feu blessa notre amie renarde.

Son cri déchirant et ses plaintes attristaient la petite fée. Elle fit ce qu’elle pu pour soulager son amie,  puis elle la conduisit vers une amie des bêtes et des fées qui habitait une des maisons champignons !

Alors  la jeune fille, de son nom : Anaëlle remua ciel et terre pour faire soigner la petite renarde.

Afin que de nouveau la petite fée et la renarde viennent gambader joyeuses au clair de lune sous ses fenêtres !

La petite fée n’oubliera pas la bonté de cœur d’Anaëlle !



( Ce conte est inspiré d’ une histoire vraie)



Mariam  de Sainte Cécile


===
Marcel Proust C3bo91

Silence…

Le silence des jours déroule son écheveau.

Le temps s écoule dans le sablier.

La couleur du vécu change selon la façon dont on la regarde,

Parfois elle s’habille de gris,

Parfois de rose ou de multicolore.

Elle oscille comme un pendule, qui ne sait que choisir.

Son mouvement perpétuel semble ne jamais s’arrêter,

Car chaque sollicitation du vivant le relance inexorablement.

Lorsqu’il se ralenti au maximum des possibles,

Le cœur peut percevoir un interstice qui se pare de blancheur.

Un espace qui attire par sa neutralité et la paix qu’il dégage.

Un air que l’on respire discrètement avec bonheur.

Comme si le trouver est déjà un exploit et que le garder devient périlleux.

L’on ne comprend plus car il ni a rien à raisonner mentalement.

Pourtant cette porte entre le temps et le non temps,

Une fois perçue, ouverte et franchie, ne permet plus le retour en arrière.

Le regard a changé sur le monde de la matière dense.

La perception de l’énergie qui anime chaque particule de matière est visible.

Les myriades d’atomes dansent le ballet de la création.

Ils se forment fluides sur le flux des lignes de pensées.

L’être voit autrement l’intégralité des mouvements du vivant,

L’ensemble animé de la vie qui sillonne le non temps,

Et se montre un instant visible par ses créations dans le sablier du temps,

Qui s’écoule l’espace d'une vie.

Une vie si précieuse que le corps recueille un certain temps,

Devenant ainsi symboliquement cette coupe du graal emplie de lumière.

Lumière, particules atomiques, énergie vibratoire en mouvement,

Une et indivisible.

Lumière qui se meut indéfiniment dans l’immensité universelle…

Comme la vague de l’océan... revient alors le silence,

Sur le voyage devenu conscient du sens de la vie.

Silence…



Mariam de Sainte Cécile


===

Marcel Proust Iu4q6h;

BON SENS ou NON SENS

Le BON SENS  coule de lui-même car il est le prolongement de la source harmonique de l’univers. Il s’établit en tous et toutes choses. Il est le fil-guide support de la vie.

Toute création : minéral, végétal, animal a en elle même ce principe établi qui la guide depuis sa source première.  Pour ces trois groupes,  le BON SENS est instinctif. Il est  partie intégrante des composantes des mouvements de vie  de ces groupes.

Le NON SENS est le chemin détourné ou dévié  de la source première. Ce chemin  ramènera au BON SENS par vérifications et rectifications.

Le NON SENS reste le privilège de l’homme, fils de l’OM (la création- la source- le père ou tout autre nom  choisi par les fils ou les filles de la terre en fonction de leurs pensées).

L’humain oscille entre BON SENS et NON SENS ainsi qu’un enfant qui apprend à marcher. L’homme humain  a  le privilège dans sa recherche d’indépendance  à  se guider lui-même, il a aussi la responsabilité d’assumer ses NON SENS.

Ses NON SENS sont souvent pour lui une affirmation d’expression de ses pensées, mais par la même un enferment ou il se complet, s’affirme et par la même se détruit, ce qui le mènera au BON SENS ,  donc à une harmonie de ses comportements  dans la cadre adéquat en fonction de ses moments de vie !

L’état d’être qui  précède et engendre les comportements de vie est l’expression d’une perception d’ouverture ou de fermeture de conscience.

Quelque soit le positionnement de l’être humain  sur des valeurs : matérielles, spirituelles, religieuses, politiques, ou scientifiques, philosophiques ou tout autre groupe de pensées, L’ouverture de conscience seule va communiquer une voie de sagesse harmonieuse et universelle.

La fermeture de conscience va amener à des opinions, des dogmes, des positions rigides.

L’ouverture ou la fermeture sont  déclenchées par l’intérieur de l’être. C’est un mouvement spiralé qui tourne en rond si la pulsion de conscience donnée de l’intérieur ne lui permet pas de s’élever!

Voila pourquoi le BON SENS est dit : inné ou principe de sagesse !c’est le plus court chemin, vers l’homme réalisé.

Imaginons que le yin soit le BON SENS et le yang le NON SENS, on voit qu’ils s’interpénètrent que l’un, ramène à l’autre. Ils se justifient l’un par l’autre.

Tout NON SENS par le déséquilibre qu’il engendre tombera comme un château de cartes car il est déconstruction d’un principe d’évolution de la source tout en y participant. Il est  un retour à la source première qui passe  par le chaos.

En aveugle,  pensant qu’il voit, qu’il sait,  L’homme  crée son chaos, qui le mènera à sa source.

L’homme sage sait qu’il ne sait pas, que tout est illusion. Il contemple l’harmonie dans la disharmonie. Son silence évoque sa participation, car il est simplement UN TOUT  avec tous les autres groupes !

Sans se poser de questions : L’eau coule dans le BON SENS, l’air se meut dans le BON SENS, la terre respire dans le BON SENS, le feu s’élève dans le BON SENS, l ’éther aime dans le BON SENS !

Ce texte a pour toi le sens depuis lequel tu le comprends : BON SENS OU NON SENS !

Mariam de Sainte Cécile
Simone
Simone


Revenir en haut Aller en bas

Marcel Proust Empty Re: Marcel Proust

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum